- Espoir -

Publié le par Onirisme



Comme dans un rêve j’oublie la réalité…

Je vois l’image de la vie et sa duplicité…

Élancé dans une volonté et désirs…

De prouver sa complexité à loisir…

Comme une formule mathématique…

Avec la racine de son existence…

Un enfant qui rit et pleure sans défense…

Le jour prolonge les pensées sans tarder…

Dans un espoir de trouver l’innocence…

Chercher l’introuvable partout dans le monde…

Regarder le ciel dans une espèce de connivence…

Perdre un proche, rester seul dans son ombre…

Courir libre vers la lumière de son étoile…

Mon rêve m’enivre comme de l’opium…

Je ne peux partir même s’il est absurde…

Sombrer dans le noir de ses pensées…

Est comme ouvrir les yeux vers le soleil aveuglant…

Voir sa lumière chimérique qui prie pendant un instant…

Illuminer le chemin de son bonheur lointain…

Marcher sur les trottoirs de la vie…

Oublier son essence, passer à côté de son existence…

Courir sans arrêt dans une roue imaginaire…

Prendre plaisir des choses ordinaires…

S’émerveiller devant un bateau ancré…

La mer intense et son immensité…

Sentir le vent dans son visage et croire aux mirages…

Construire son monde comme une tour de cartes…

Toute sa vie, sans penser à soi, ni à sa famille…

Elle s’effondre en un instant, sur la colère du vent…

Je vois les gens passer, j’écoute un air de jazz…

Le souffle de la nuit me met en extase…

Devant la beauté d’un jour exceptionnel…

Ordinaire, plein de légèreté et inconditionnel…

J’entends mon réveil sonner, j’ouvre les yeux…

Mon rêve termine dans une sorte de mélancolie…

Pour commencer une nouvelle journée de poésie…


Pour toi,


Filip

 

 

Publié dans Divers

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